Les Sombres Mercenaires :
Trois jours, trois jours que nous sommes perdus en mer, que faire ? la famine nous attaques et la mort est aux aguets. Nous ne sommes plus nombreux, les marins recrutés au port sont presque tous morts au cours de la tempête. Les mâts sont cassés, la coque est lourdement endommagée et les voiles sont recousues a partir des vêtements des morts. Heureusement les canons et nos armes sont en bonne état, un bateau, au loin, aussi rapide que le vent et aussi dangereux que la mort elle-même, ce bateau est connu des armées et pourtant, personne n’a osé les attaquer. Nous sommes les prochains sur leur liste. Ils nous prennent pour de vulgaire marchand, leur première erreur !
Nous les attendons maintenant, canons chargés, fusillés prêt et guerriers en embuscade. Nous sommes deux au milieu du bateau, habillés en banquiers, sans armes, ils s’approchent, s’alignent sur notre flanc et sautent sur notre bateau, heureux de leur trouvaille. Ils rigolent, prennent un air supérieur et nous fixent des yeux, la peur, encore elle, elle s’empare de moi. Ils sortent leurs fusils, mais, en un quart de seconde, nos fusillés tirent, ils tombent. Le sang coule, leurs guerriers abordent tandis que nos guerriers les tuent par surprise et nos fusillés tirent en continu, leur capitaine reste sur leur navire, seul avec une dizaine de soldats, cette fois-ci, nous rigolons. Nos canons tirent sur leur flanc, leur navire coule avant même que je reprenne ma respiration. Nous sommes victorieux ! Mais toujours perdus. Nous continuons notre navigation droit devant au grés du vent et des coups de palme donnés par les prisonniers du navire ennemi. Des mois passent, nous vivons de poissons et de cadavres, paix à leurs âmes,
La terre ! Elle apparaît devant nous, nous somme tous pris d’ un sentiment communs, la joie !
Le bassin de Sholazar se tient devant nous ! Il fallait le traverser, ce bassin et d’après nos i informations, un fleuve le traverse. Cela va être dur !Nous nous y engagons, la remontée ce fait au rythme des découvertes toutes plus extraordinaire que les autres. Voilà deux jours que nous remontons le fleuve, nous mangeons des fruits que l’on récoltent aux alentours du fleuve mais aussi des cadavres, par peur de s’attaquer aux monstres qui boivent aux alentours du fleuve.
Mais un jour, bloqués par des crocodiles de grande taille, un soldat, tire sur une de ces bêtes qui le dévore sous nos yeux choqués par la violence de cette scène, les crocodiles s’attaquent au bateau et nous leurs tirons dessus ce qui est sans effet. Nous sommes obligés de » mettre pied-à-terre, ce que tout le monde fait sans aucune protestations Les crocodiles détruisent le bateau et nous établissons un camp à coté. Maintenant, nous allons devoir explorer et dégager les environs pour établir un village.